Simple regard sur le temps de l’Avent.

Dimanche dernier, les bergers.

Aujourd’hui, Jean le Baptiste, dernier « héraut » de l’Ancien Testament, qui concentre en lui toutes les espérances du peuple de l’attente : « es-tu vraiment celui qui doit venir ? ou devons-nous en attendre un autre ? » demande-t-il à Jésus.

Attendre.

Mais qu’attendre ?

Beaucoup de voix s’élèvent en ce moment pour annoncer : « demain sera un jour terrible ». Et avancent dans leur pronostic, la disponibilité des ressources, le défaut de leader politique, les migrations, les violences…

Faut-il attendre le pire ?

Mais le pire n’est pas toujours certain.

Et appeler le meilleur c’est déjà le faire advenir.

Il ne faudrait pas qu’un air de malheur s’installe trop durablement en notre pays, sur notre planète, en nos âmes.

Pour purifier cet air, commencez par ouvrir vos espaces. Voyez large, haut, cultivez comme le recommande l’apôtre Paul, une occupation salutaire :

Enfin, frères, tout ce qu’il y a de vrai, de noble, de juste, de pur, d’aimable, d’honorable, tout ce qu’il peut y avoir de bon et de louable en l’humanité, voilà ce qui doit vous occuper

(Epître aux Philippiens 4, 8).

Attendez le meilleur, comme Jean le Baptiste. Attendez Celui qui vient et ne déçoit pas. Et la meilleure manière de cultiver votre attente du meilleur, c’est votre attention aux milles et un chose de l’existence où Il vient déjà. Une joie pure. Un amour désintéressé. Un renoncement fécond, une prière qui monte du cœur et touche un autre cœur, celui de Dieu.

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