Chers frères et sœurs,
Tout d’abord selon la tradition je vous présente de la part de tous les prêtres et diacres de la paroisse nos meilleurs vœux pour une année de grâce et de paix.
Aujourd’hui, 1er janvier, les sujets à aborder sont nombreux. J’en ai choisi 3.
Que signifie souhaiter une bonne année à quelqu’un ?
Repartons un peu en arrière et plaçons nous le 31 décembre 999 ! Les gens craignaient que le passage du millénaire soit terrifiant, que ce soit même la fin du monde. Or très vite, les 1, 2, 3 janvier, ils se sont rendu compte que rien n’avait changé…
Les fidèles de l’époque se sont contentés, sans espérer la prospérité ou la santé, du fait que Dieu continuait à maintenir le monde, à donner ses grâces, à les porter. Les livres de l’époque montrent que cette perspective suffisait à leur procurer une grande joie.
De la même manière, aujourd’hui nous nous interrogeons sur l’année suivante, et les mauvaises nouvelles qui affluent ne sont pas pour nous rassurer. Alors, nous aussi nous devons être joyeux ! Dieu, et La Vierge Marie sont toujours au rendez-vous et vont continuer à l’être tout au long de l’année.
Souhaiter une bonne année à un catholique, c’est avoir conscience de la présence de Dieu à nos côtés . C’est cela qui nous donne une joie toute surnaturelle.
Commentaire de la Solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu.
Nous fêtons aujourd’hui Sainte Marie, Mère de Dieu.
Avant le concile d’Éphèse, il y avait des querelles théologiques. Certains affirmaient que la Vierge Marie était la mère du Christ, selon son humanité en quelque sorte. D’autres disaient qu’elle était la Mère de Dieu. Notre Seigneur a deux natures, il est vrai homme et vrai Dieu. Lorsque la Vierge Marie donne naissance à l’enfant Jésus, l’union des natures se faisant dans la personne de Jésus, nécessairement elle est aussi Mère de Dieu. C’est une évidence qu’elle n’engendre pas le Dieu de toute éternité.
Si la Vierge n’était que la Mère du Christ, et si l’on avait mis à part la divinité, nous ne serions pas sauvés.
Nous commençons l’année en célébrant cette fête magnifique de Marie Mère de Dieu car c’est le début de la rédemption. Marie devient aussi notre Mère.
Toutes ces réalités sont indispensables à notre Salut. Nous l’avons vu au moment de Noël ; la rédemption était déjà présente. il n’y a pas d’incarnation sans rédemption.
Le départ vers le Bon Dieu du pape émérite Benoît XVI.
Samedi 31 décembre, le pape Benoît XVI nous a quittés. C’était un homme exquis, qui pouvait converser en latin, qui parlait un français remarquable. C’était un théologien de haut vol, une grande figure de notre siècle. C’était un expert en théologie, en art sacré, en liturgie, sans doute l’un des hommes les plus cultivés que l’on pouvait avoir dans l’Église catholique d’aujourd’hui. Il était en même temps d’une grande simplicité, d’une grande piété. Il a tout fait pour que l’unité des Chrétiens soit vraiment vécue. Cette messe est célébrée à son intention et je vous prierai de bien vouloir unir votre prière à la mienne pour ce grand serviteur de l’Église que fût Benoît XVI.
Nous pouvons également le prier, tant cet homme était riche de qualités surnaturelles.
En ce début d’année, nous savons, malgré les ennuis qui s’amoncellent, que rien ne peut nous enlever la présence à nos côtés de nos amis du ciel, de Notre Seigneur Jésus Christ et de la Vierge Marie.
Avoir conscience de cela nous permet de décider que cette année 2023 sera bonne et belle.
Amen.
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