3ème dimanche de l’Avent

Le 1er dimanche de l’Avent, nous avons considéré l’espérance des bergers, la nuit de Bethléem.

Le 2ème dimanche, nous avons médité sur l’attente par Jean-Baptiste d’une aube nouvelle.

Ce 3ème dimanche nous méditons sur saint Joseph et l’audace de sa foi.

Joseph, c’est l’homme de l’audace. L’audace de la foi. De la confiance en une parole humaine et une parole divine. La parole de son épouse qui lui a dit ce que l’ange lui avait confié de la part de Dieu : « réjouis-toi, Marie, comblée de grâces… Voici que tu vas enfanter un fils. Il sera appelé Fils du Très-Haut… » (Évangile selon saint Luc 1,32)

Il fallait sans doute une audace bien grande et une confiance à la mesure de cette audace pour croire cette parole. Joseph l’a eue.

Non sans hésiter. C’est pourquoi Dieu le rassura : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, car l’enfant qui est engendré en elle vient bien de l’Esprit Saint » (Évangile selon saint Matthieu 1, 20).

Il faut certes veiller. Et attendre. Et espérer. Mais cela ne servirait à rien, si un jour, l’audace de suivre l’étoile, d’aller de l’avant ne prenait corps.

Il ne faut pas toujours regarder en arrière. La nostalgie du passé tétanise d’abord et immobilise ensuite. Songez à la femme de Loth (Livre de la Genèse 19,26).

Ayez l’audace de saisir, comme saint Joseph, la nouveauté qui se présente. Qui sait si elle se présentera encore ?

Belle marche « en Avent »

 

Un commentaire

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.