Visiteurs d’une nuit, chers fidèles de la paroisse, je vous souhaite, de grand cœur, la Paix !
C’est le message que cette nuit vous adresse : « paix sur vous ! » chantent les mésanges célestes.
Ce soir, souhaitez-vous les uns aux autres : « la paix ! »
Et lancez aussi loin que possible ce message de paix.
Que votre prière porte la paix aux enfants de Bethléem, privés du seul cadeau qui vaille. Le don de la paix. Oh, peut-être recevront-ils une orange pour tout Noël. Mais à quoi bon, quand la guerre fait rage, que les familles sont en deuil, les murs dressés, les villes encerclées ?
Ce soir, voulez-vous prier pour que des compagnons de paix se lèvent partout où il y a la guerre ? Partisans de paix, ils inventeront des voies justes et équitables pour établir la paix.
Et puis priez aussi pour vous. Pour vos familles, vos communautés. Car la paix ou la guerre, commencent toujours et finissent toujours au milieu de vous.
La paix est une œuvre qui trouve sa source en vous. Et la guerre aussi.
C’est au milieu de vous que peuvent commencer et s’interrompre la guerre ou la paix.
Mais tous ne veulent pas faire la paix.
Chers visiteurs d’un soir, fidèles de Chaillot, je vous souhaite à tous de faire la paix.
Nous en voyons le visage ce soir, sur la face d’un petit-enfant. Figure de l’innocence. Figure de l’espérance. Figure du pardon.
Ne craignons pas de croire que le pire n’est pas toujours certain ! Et parfois même, le meilleur à venir est plus sûr.
L’Enfant sur la paille, endormi, nous provoque ce soir à l’espérance et au pardon.
Admettons que sa proposition de paix est plus humaine, et donc plus divine, que toutes nos dissensions.
Paix et joie en cette nuit de Nativité.
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