La fête de l’Épiphanie traduit concrètement la familiarité de Dieu avec les siens. Il est chez nous, chez Lui. Il trouve ses délices parmi les enfants des hommes. Et pour se faire connaître d’eux, Il les attire à Lui.
Ainsi des rois venus des lointains de la terre pour l’adorer.
Étaient-ils trois, comme leurs présents l’attestent, quatre comme les quatre points cardinaux, huit comme la prophétie du prophète Michée (5, 5) l’annonçait, voire 12 comme le rapporte un très ancien manuscrit syriaque du Vème siècle ?
Ils signifient, selon la symbolique des chiffres, la totalité. Le tout de l’humanité qui se compte en eux.
Car c’est toute l’humanité que Dieu attire à Lui.
On voudrait faire du christianisme une religion régionale. L’Occident serait chrétien en raison de son histoire dont il devrait se délivrer.
Mais le christianisme, tout au long des siècles, a toujours été emporté par un effet de propagation. Non de son propre fait, mais parce que Dieu attire à Lui tous les hommes et veut se faire connaître parmi eux, présent, Lumière et Paix, Joie et Consolation. Et son chemin passe par l’homme et non en dehors de Lui. Son chemin, c’est le Christ, Lumière des Nations, thème de notre célébration, ce jour.
Dans le nouveau bureau d’accueil de l’église je reçois régulièrement des jeunes qui travaillent dans le quartier. Jeunes professionnels en majorité. Je suis étonné de la vitalité de l’appel, de l’attrait de Dieu parmi eux. Comment Dieu s’approche-t ’Il d’eux ? Par le témoignage de leurs collègues, la parole engagée de leurs amis. Ce sont autant d’étoiles dans le ciel de leur existence. Ils le reconnaissent aisément et deviennent à leur tour, témoins de l’espérance qui habite leur cœur et les remplit de lumière.
Chers paroissiens, en vous souhaitant une bonne et sainte année, je forme le vœu que vous puissiez, cette année, par votre parole et votre exemple, être une étoile dans le ciel d’un enfant, d’un adolescent, d’un adulte, pour leur joie.
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