Le 2 février, nous avons célébré la présentation de Jésus au temple qui est aussi la journée de la vie consacrée. Que signifie « être consacré » dans notre monde où la souffrance prend des formes variées ? Se consacrer au Seigneur, consiste à s’engager résolument et agir aux côtés des multitudes en attente d’un soutien et d’une compassion sincères. Qu’il s’agisse des personnes qui souffrent de la pauvreté, des maladies, de l’injustice sociale, des conflits, de l’absence de protection fondamentale. Le consacré doit être prêt, comme le Christ, à écouter, à consoler, à guider et à apporter une aide aux plus petits, en partageant avec eux l’amour de Dieu.

À travers la profession publique des vœux de pauvreté, chasteté et obéissance, les consacrés font le choix radical d’imiter le Christ en partageant les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des plus fragiles et en étant solidaires avec eux. Ils choisissent de vivre l’Évangile au quotidien en annonçant la tendresse et la présence du Christ, en réconfortant avec amour et compassion, en relevant ceux qui tombent : voilà le sens de d’une consécration totale à Dieu et à la mission.

Que ce soit par l’engagement dans des œuvres caritatives ou tout simplement en prêtant une oreille attentive et bienveillante à ceux qui en ont besoin, les consacrés sont appelés à être des porteurs d’espérance et des agents de guérison dans un monde brisé. Mais cette mission, vécue en Église, ne peut se faire sans le soutien et la coopération de tous les chrétiens. C’est donc un appel à soutenir et à prier pour ces hommes et ces femmes qui, malgré l’aridité de certains contextes sociaux, font le choix de consacrer leur vie aux plus fragiles. Demandons à Dieu de susciter au sein de son peuple des vocations religieuses qui soient porteuses d’espérance.

Père Jean-Valère KOUWAMA (assomptionniste)