Paradoxale famille

Beaucoup sont choqués dans l’évangile de ce dimanche, par les termes utilisés par Notre Seigneur envers sa sainte Mère:

” Qui est ma mère ? Qui sont mes frères ?”

Comment un aussi bon fils que Notre Seigneur ose-t-il parler de sa mère ainsi?

 

Notre Seigneur ici hiérarchise son rapport à la famille de sang en rapport avec la famille spirituelle.

En effet, une étude exégétique exhaustive sur l’enseignement du Sauveur concernant la famille, aurait sans doute pour effet de nous surprendre.

La famille de sang, bien que cellule de base de notre société, reste assez critiquée par Jésus.

De fait, la famille peut être un frein puissant à l’accomplissement de la volonté de Dieu.

Nous le voyons de nos jours face aux vocations sacerdotales et religieuses.

 

La première famille pour le chrétien doit être sa famille de foi, les disciples seront reconnus à la charité qu’ils auront les uns pour les autres.

Ainsi la foi prévaut sur le sang.

Ainsi la morale évangélique prend quelques distances avec les rapports de sang de la première alliance.

Séphora à Moïse :”tu m’es un époux de sang.” (Ex 4, 25)

 

Les paroles de Jésus par rapport à sa Mère, sont parfaitement dialectiques.

La Vierge Marie est la première disciple de son divin Fils, elle est la première à bénéficier des grâces de rédemption. Ce qui fait d’elle l’Immaculée Conception.

 

Retenons de ces propos de rabbi Yeshoua (Jésus) qui se veulent volontairement provoquants, le désir d’être des hommes et des femmes à la foi rayonnante jusque dans nos familles.

 

Père Horovitz

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