“Le Royaume des cieux est comparable au maître de domaine qui sortit au petit jour afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne”
Par ces paroles, Jésus introduit la parabole que nous méditons en ce 25e dimanche du temps ordinaire A, la parabole des ouvriers de la onzième heure.
Il est bien question du Royaume des cieux et pas de n’importe quel domaine. Dans cette vigne particulière, la vigne de Dieu, il y a des ouvriers embauchés à toute heure de la journée ; apparemment le travail ne manque pas. Mais la pointe de la parabole n’est pas là. Elle est plutôt après la rétribution en fin de journée, dans ces propos du bon maître : « Vas-tu regarder avec un œil mauvais, parce que moi, je suis bon ? ».
Il est donc question ici de la bonté de Dieu, une bonté qui ne fait pas de comptes : dans le Royaume des cieux, il n’y a pas de machine à calculer les mérites, et c’est bien là la conversion qui nous est demandée. Cette logique de comptables, nous avons bien du mal à nous en défaire.
Tout comme les ouvriers de la première heure, il nous paraîtrait juste que Dieu ne traite quand même pas tout le monde de la même manière :
« Ces derniers venus n’ont fait qu’une heure, et tu les traites comme nous, qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur ! ». Jésus veut nous faire sortir de cette logique du mérite : l’amour ne compte pas, il ne s’achète pas, il est un don à accueillir.
Osons entrer dans cette justice de Dieu qui sait aimer tous ses enfants d’un même amour, sans distinction, un amour sans mesure.
Ensemble avec Daphné, Héloïse, Antoine et Andrea, qui en ce jour, reçoivent le don de la renaissance de l’eau et de l’esprit saint, disons merci au Seigneur pour cet amour immérité.
Père Aubin Ayikoé AMEGNIKOU
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