Le thème central de la liturgie de ce 28e dimanche c’est les noces, noces auxquelles nous sommes tous invités en participant à l’Eucharistie. Heureux sommes nous d’y être conviés par le Dieu d’amour. Essayons de comprendre toute la portée de cette symbolique des noces pas très habituelle dans notre langage chrétien d’aujourd’hui et que pourtant la Bible emploie pour nous parler du projet de Dieu avec l’humanité.
En effet, d’un bout à l’autre de la révélation, les relations de Dieu avec l’humanité sont présentées comme une « alliance », des « épousailles ». Dieu fait alliance avec ses enfants que nous sommes, une alliance d’amour. Cet amour de Dieu est décrit en termes d’amour conjugal, un amour « jaloux » qui n’exclut aucune de ses créatures. Les noces donc, c’est la fête, l’abondance de la joie que Dieu veut nous donner, ce « festin de viandes grasses et de vins capiteux » dont nous parle le prophète Isaïe. Tous nous sommes invités à ces noces, les « bons comme les mauvais » nous dit la parabole. C’est un appel généreux qui nous est lancé, et auquel nous devons répondre.
Nous sommes une multitude à être gratuitement appelée pour prendre part à ce repas des noces. Toutefois une condition nous est posée pour en être dignes : être en tenue de noces. Cette tenue, ce n’est pas celle de nos supposés mérites, de nos tiédeurs, de nos egos parfois trop poussés, mais plutôt celle du Christ humble et pauvre de cœur venu pour servir et donner sa vie en vue de notre rédemption.
Que le Seigneur par sa grâce nous donne de correspondre à son appel, en revêtant l’Homme nouveau.
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