Le 12 mars 1622, le pape Grégoire XV allait élever sur les autels, un très beau bouquet de saints.
Ainsi, saint François- Xavier, le grand saint missionnaire qui au milieu de milles tourments sut annoncer l’Evangile au bout du monde, saint Ignace de Loyola, soldat passionné au cœur admirable qui fonda pour les nécessités du temps la Compagnie de Jésus. Ces deux grands Jésuites fondateurs allaient être glorifiés en la circonstance.
Saint Philippe Néri, le grand apôtre de Rome, l’homme des puissants miracles et de l’évangélisation de la jeunesse était lui aussi à l’honneur.
Sainte Thérèse d’Avila, fondatrice de nombreux carmels, écrivant à travers les mauvais cailloutages de l’Espagne d’alors, une correspondance aussi vaste que précieuse ; enchainant les traités mystiques qui allaient fonder la spiritualité des amis d’Elie.
Allait s’ajouter au milieu de cette cohorte de missionnaires, un homme sans ambages : Saint Isidore le laboureur… dont l’héroïcité des vertus maraîchères allaient se découvrir au milieu d’une vie de labeurs et de boutures.
Cet événement pour le moins inattendu ouvre le Ciel qui doit ressembler à un jardin fait de fleurs de toutes sortes.
Quelle belle espérance chrétienne vient se cacher ici :
Bienheureux les humbles d’esprit, le royaume leur appartient !
Père Olivier Horovitz
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