Il n’est pas toujours aisé de suivre l’ordre des évangiles d’un temps liturgique. Une période plus restreinte, comme celle de l’Avent, peut nous y aider. Essayons !
1er dimanche :
demeurez éveillés !
Être éveillé signifie accueillir la venue du Seigneur sous toutes ces formes. Au matin, à midi, le soir. Qu’il vienne comme un voleur, ou dans l’ordinaire d’une vie semblable à la nôtre ou à celle des patriarches. Accueillir le Seigneur à toutes heures du jour ou de la nuit, dans la lumière de nos joies ou les ténèbres de nos angoisses, de nos peurs. Il vient dans la nuit de la Nativité, dans la nuit de sa Passion, dans la clarté de l’étoile qui guide les mages, au jour de sa résurrection. Il nous demande de nous lever pour l’accueillir en chacun de ses avènements. Avec Marie, nous demandons la grâce de nous tenir prêts.
2ème et 3ème dimanches :
convertissez-vous !
Après un certain âge, il n’est pas rare que l’on se tourne vers son passé pour y chercher du réconfort. Cet esprit nostalgique peut d’ailleurs venir assez tôt. Et l’on se plaît à rêver d’un passé révolu, qu’aucune puissance, sinon celle du souvenir, ne peut réveiller. Et notre souvenir nous trompe si souvent. Qui n’a pas fait l’expérience de revenir dans un endroit autrefois aimé, dont le souvenir nous remplit encore de joie, et d’être déçu en le visitant de nouveau ? Convertissez-vous, non vers le passé, mais vers Celui qui vient. Celui qui baptise dans l’Esprit Saint. Il apporte une nouveauté que rien ne pourra rendre caduque ou amoindrir. Il nous faut être nostalgique non du passé, mais de l’avenir. Avec Marie nous demandons la grâce de nous tourner vers le maître de l’impossible.
4ème dimanche : Elisabeth récapitule les trois attitudes de foi auxquelles le Seigneur nous invite dans les 3 premiers dimanches : Elle est prête à recevoir l’inattendu ; elle se tourne résolument vers l’avenir de l’Enfant qui la visite. Enfin elle bénit Dieu en sa cousine Marie, femme bénie entre toutes les femmes.
Que ce temps de l’Avent soit pour nous un temps de conversion. Convertissons-nous à bien dire. Disons du bien les uns des autres. Devant les hommes et devant Dieu.
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