L’Évangile n’est pas tendre parfois. Et la Parole de Dieu ressemble plus souvent que nous le souhaiterions à une arme tranchante qui sépare et divise les âmes et les consciences. De quel côté me situer ?
Si ton œil est une occasion de chute pour toi arrache le.
La dureté de la Parole de Dieu s’étend à tout le Nouveau Testament, à preuve ce passage de l’Epître de Saint-Jacques :
Vous autres, maintenant, les riches ! Pleurez, lamentez-vous sur les malheurs qui vous attendent. Vos richesses sont pourries, vos vêtements sont mangés des mites, votre or et votre argent sont rouillés.
Et l’Ancien Testament n’est pas en reste. Il fulmine tout autant contre l’esprit de lésine et la bassesse de vue.
La Parole de Dieu vous rétablit debout. Elle vous sort du confort de l’horizontalité. Elle vous redonne une âme à entretenir par l’élan du sacrifice, de l’audace, de la sainteté. Elle vous oblige à ne pas transiger avec la pureté de conscience.
Ne retirez pas à Dieu son droit.
Qu’Il vous soit un Maître exigeant. Qu’il vous permette de vous dépasser.
Si Dieu ne vient pas en premier, si les chrétiens continuent doucement et sûrement à revendiquer un humanisme sans doute bienveillant mais qui n’a que peu à voir avec l’Évangile de feu, le grand héritage des siècles que vous tenez de la foi ardente de vos aïeux se diluera bientôt dans le mainstream de la pensée confuse et horizontale.
Réagissez !
Il n’est pas encore trop tard.
N’ayez pas peur de l’Évangile !
N’ayez pas peur de vous dire « chrétien », en acte et en parole.
Osez la différence !
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