A chaque Solennité, l’Eglise attire le regard des fidèles vers une réalité particulière.

En ce beau jour de la Toussaint, l’Eglise veut nous faire sortir de nos “évidences”.

Dans l’imaginaire collectif, le saint est nécessairement un moine au visage émacié, mangeant trois dattes par jour, dormant dans le creux d’un rocher, vivant dans une grotte isolée, et se livrant à des extases perpétuelles ! Que nenni mes frères, que nenni.

L’Eglise veut en ce merveilleux jour, nous faire entrer dans l’espérance d’une sainteté aux multiples visages.

Connaissez-vous saint Crépin et Crépinien, vivants à Soisson au III siècle de leur métier de cordonniers, évangélisant au cours de la journée leurs nombreux clients ?

Savez-vous planter vos choux ? et bien cela peut vous conduire à apparaître sur un martyrologe, ainsi Saint Isidore le jardinier!

Le message du jour est clair et plein d’espérance : la route de la sainteté est ouverte à tous, et le Seigneur nous invite à l’emprunter.

Aucune condition n’est exigée, sinon la bonne volonté et un amour sans limite pour Notre Seigneur et nos amis du Ciel.

Père Horovitz