« Espérer contre toute espérance »

 

Le temps de l’Avent est celui de l’espérance. Une espérance qui n’est pas vaine. Car elle nous vient de bien loin. Des sources profondes de l’éternité. Espérance de joie, de paix, de concorde et d’amour que tout enfant porte avec lui.

Cette espérance se voit aujourd’hui opposer des alternatives contraires.

Présentons-en quelques-unes

1/ Le rêve individualiste qui fracasse les liens sociaux, familiaux, communautaires.

2/ La chimère technique qui met à notre portée tous les possibles. Mais peu de sagesse accompagne ces progrès. La perfection des moyens coïncide avec la confusion des fins.

3/ Le tonnerre médiatique qui sature l’espace intérieur et la communication ordinaire

4/ Le choc culturel massif (flux d’informations et flux migratoires, effacement de nombreuses frontières, interdépendance de la crise écologique sans frontière, guerres

économiques et numériques planétaires…).

Que pouvons-nous faire pour restaurer un peu d’espérance ?

– préférer à l’individualisme le sens du bien commun qui est le bien de tous, seulement atteignable par le concours de tous. La paix, la sécurité, l’éducation, le civisme, la santé…

-préférer au mirage technique le sens de la dignité de chaque personne en sa parole, sa valeur intrinsèque et aussi sa fragilité.

-Préférer à la guerre de l’information le sens de la vérité sans laquelle tout est relatif et donc contestable. Commencer en famille. Un bon débat aimable vaut tous les plateaux télé.

-Préférer au fantasme de l’universalisme sans frontière le sens de notre destinée commune qui est faite d’un passé commun évalué, d’un présent commun assumé et d’un avenir commun responsable.

Entrons dans la joie de l’espérance.

A, vous, fidèles de Chaillot, paix et joie dans le Seigneur qui vient.

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