Il vous arrive dans vos conversations privées, au bureau ou en ville d’avoir à dire votre foi au Christ, à vous engager vis-à-vis de lui, à dire ce qu’il est pour vous. À répondre tout simplement à l’interrogation que Jésus a posée à ses disciples :
Et vous que dites-vous que je suis ?
Ce n’est pas chose facile tant les préventions, les préjugés, les postures non conformistes ou prétendument telles abondent en ce moment. S’y ajoutent la confusion des attaques, les accusations parfois légitimes mais non toujours pertinentes et le plus souvent trop générales.
Mais avant de témoigner à l’extérieur prenez le temps de témoigner à l’intérieur. Prenez le temps de vous dire à vous-mêmes toute l’importance qu’a pour vous Jésus, l’attachement que vous lui portez. Prenez le temps de vous souvenir. Faites mémoire de ce qu’il a fait pour vous, dans votre existence. La consolation qu’il vous a apportée aux jours de peine. Le courage dans l’adversité. La force de poursuivre coûte que coûte la route.
Souvenez-vous aussi de ce Grand Corps généreux qu’est l’Eglise qui est le Christ répandu sur la terre et auquel vous appartenez. Ce Grand Corps parfois malade et égrotant, qui pourtant est traversé de la sève divine que l’on voit apparaître dans l’amour, l’attention des chrétiens partout sur la terre.
Oui Seigneur je tiens à vous et vous m’êtes plus qu’un maître, un ami. Sans doute est-ce là le témoignage le plus recevable que l’on puisse porter : « Que dites-vous que je suis ». Vous m’êtes, Seigneur, un ami, le plus aimable, le plus dévoué pour moi, qui vient du plus loin chaque fois que j’en ai besoin pour me parler, me réconforter, me tenir la main. Et encore si vous n’étiez qu’extérieur à moi. Mais votre vie se mêle à la mienne, de sorte que je vis aussi la vôtre et porte votre croix avec vous sans honte et sans crainte.
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