« J’espère en ta parole » (Ps 119,114)

Ce 26 janvier, nous célébrons le 6e dimanche de la Parole. Institué en 2019 par le Pape François et célébré le 3e dimanche du temps ordinaire, le dimanche de la Parole est l’occasion de remettre les Écritures au cœur de notre vie chrétienne en renouvelant notre proximité avec la Parole de Dieu, source vivante de lumière et d’espérance.

« J’espère en ta parole » (Ps 119,114) : c’est le thème retenu pour ce 6e dimanche de la Parole. Ces mots du psalmiste résonnent comme une prière, un cri du cœur adressé à Dieu. Ils traduisent un acte de confiance et d’abandon et nous rappellent que la Parole de Dieu est bien plus qu’un texte : elle est une présence, une promesse, un chemin.

Espérer en la Parole de Dieu, c’est d’abord croire que cette Parole a le pouvoir de transformer nos vies, de nous relever dans l’adversité et de guider nos pas dans l’obscurité. La Parole de Dieu est une lampe qui éclaire notre chemin. Dans un monde marqué par l’incertitude et les doutes, c’est refuser la résignation. Espérer, c’est choisir de voir dans la Parole l’amour infini de Dieu qui nous parle aujourd’hui encore.

Cette espérance active nous appelle à cultiver une intimité avec les Écritures, à y chercher la voix de Dieu au cœur des événements de nos vies. La Parole de Dieu nous parle au cœur de chaque événement de notre vie. Elle nous invite aussi à devenir des témoins, des porteurs de cette Parole d’amour et de vérité qui redonne sens, oriente et pacifie. En la proclamant, en la partageant, en la vivant, nous devenons des livres ouverts pour nos frères et sœurs.

Chaque jour, oser ouvrir la Parole de Dieu, seul ou en famille, c’est offrir à Dieu un espace pour habiter nos vies. Le Verbe de Dieu s’est incarné pour prendre chair dans nos existences personnelles et communautaires. Par sa Parole, Dieu nous renouvelle et nous révèle sans cesse que nous ne sommes jamais seuls. Lorsque nous l’écoutons, c’est toute notre vie qui devient prière et réponse à son amour infini. Que cette certitude, comme une belle espérance nous enracine, nous stimule, et surtout, nous guide sur le chemin de la vie éternelle.

 

Père Jean-Valère KOUWAMA, assomptionniste

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