La plénitude, le don de l’Esprit-Saint. Tu nous l’as donné Seigneur au jour de Pentecôte. Ce grand bien du ciel qui signifie la perfection des biens que Tu nous destinais. La perfection, c’est-à-dire, la totalité.
Tu nous souhaites ainsi, Seigneur, l’intégralité de ce qui nous est bon. Qu’il n’y ait aucune mesquinerie, aucune lésine de Ta part, qui s’en étonnera, Seigneur ? Il ne T’a pas vraiment connu celui qui n’a jamais fait l’expérience de Ta prodigalité.
Et que Tu es large et généreux. Oh sans doute ne donnes-Tu qu’à la mesure de ce que nous pouvons habituellement recevoir. Mais aussi, parfois, et plus souvent que de coutume, abondamment et sans rapport avec un quelconque mérite de notre part.
Et cette générosité passe de Toi à Tes amis. C’est la grandeur du catholicisme d’être généreux et large. Et que Tu y sois connu grand. Et que le don parfait de Toi, cela ne soit rien d’autre que Toi-même, tout entier.
« Recevez l’Esprit-Saint, le don de Dieu ».
Au jour de mon baptême j’ai reçu ce don qui est Dieu lui-même, Dieu de Dieu. Esprit de charité, Esprit de paix. Où T’ai-je déposé, oublié ?
Je Te prierai donc chaque matin en Te disant :
« Viens, Esprit-Saint, viens éclairer mon cœur et l’élargir selon Ta grandeur »
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