« Ce soir une lumière brûle-t-elle au fond de moi ?
Un bout de flamme ?
Encore ?
Oui !
Et plus que cela !
Un soir de Noël 1995 un feu m’a brûlé le cœur.
Et depuis il n’a plus cessé de me consumer, même lorsque j’étais tiède ou froid.
Un feu. Serait-il de Dieu ? Serait-il Dieu ?
Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, non des philosophes et des savants.
Une certitude, un sentiment de joie et de paix.
Qui l’ôtera de mon cœur ce feu ardent ?
Je ne saurais le dire tant il dure.
Et beaucoup de choses auraient pu, semble t’il, l’éteindre. Les peines et les deuils, les épreuves et les chutes, les scandales et les séparations.
Mais rien n’y a fait.
Tu brûles encore au fond de moi.
Tu as frappé sans cesse la faiblesse de mon regard par la violence de tes rayons sur moi, et j’ai tremblé d’amour et de stupeur. J’ai découvert que j’étais loin de toi mais que toi, tu étais près de moi.
Cet Inoubliable, l’Enfant sur le paille endormi que nous fêtons cette nuit, en est le signe tangible. Le signe de Ta présence à mon côté. Toujours là. Toujours fragile. Mais toujours donné dans la lumière de Ta réelle Présence. » Témoignage de Pascal G.
Chers paroissiens d’un soir ou d’une vie, je forme le vœu que ce Feu intérieur vous gagne.
Qu’Il se propage, ce Feu, pour que la paix de Dieu règne partout, en commençant par vous.
Joyeux Noël à vous et à tous les vôtres.
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