Encore quelques jours et ce sera Noël, la fête de la naissance de notre sauveur Jésus-Christ qui vient nous redonner l’espérance, la joie de la présence de Dieu parmi son peuple. Ce Dieu qui était, qui est et qui vient, veut être au cœur de nos vies comme le symbolise notre belle crèche au beau milieu de l’Eglise.
Pour nous préparer à cette fête, nous méditons aujourd’hui l’évangile de la rencontre de deux femmes, une plus jeune, Marie, qui va vers une plus âgée, Elisabeth sa cousine. A travers cette rencontre, c’est la nouvelle alliance qui va vers l’ancienne alliance.
Cette Visitation n’est pas seulement le mystère de deux femmes qui proclament ce que le Seigneur a réalisé dans leur vie, mais également le prodige de deux enfants qui se rencontrent déjà dans le sein de leurs mères. Le Saint Esprit est à l’œuvre : à la salutation de Marie, Jean tressaillit, sa mère fut remplie d’Esprit Saint, et c’est dans ce climat empreint de foi que Marie proclame le Magnificat, cantique d’action de grâces. Dans ce chant, Marie ne se vante pas du mystère qui s’accomplit en elle, mais elle rend grâce à Dieu qui s’est penché sur son humble servante.
Par son Magnificat, Marie nous apprend que nous ne pouvons pas nous présenter devant Dieu avec l’orgueil et l’arrogance des puissants, mais plutôt avec l’humilité qui est la mère de toutes les vertus. Elle est
la simplicité en personne. Elle ne se glorifie pas du don reçu, ni du fait qu’elle ait été, celle que toute femme en Israël aurait voulu être : la mère du Messie. Non seulement elle n’exige ni honneur ni reconnaissance, mais elle ne fait jamais mention de son privilège
(Raniero Cantalamessa, Marie, miroir pour l’Eglise).
Comme Marie, et soutenus par son intercession, puissions-nous aussi être des instruments humbles et dociles dont Dieu pourra se servir pour sa mission.
Un commentaire