Messe d’au revoir

Chers fidèles de Saint-Pierre,

Je célèbre pour vous ce dimanche la messe. C’est-à-dire que je la célèbre à votre intention. Cette messe prend un caractère singulier puisque c’est une messe d’au revoir. Après sept ans de ministère sur la colline de Chaillot, je passerai en septembre la Seine pour un nouveau ministère à la paroisse Sainte Clotilde et au Service Pastoral Politique.

Je souhaite, par cet éditorial, vous remercier de votre accueil chaleureux qui ne s’est jamais démenti. Lorsque je suis arrivé, le Vicaire général m’avait dit : « Tu verras, ils sont très accueillants en comparaison avec d’autres paroisses ».

Je garde en mémoire quelques très beaux moments de la vie pastorale de la paroisse. Et tout d’abord la part prise par beaucoup d’entre vous, fidèles et prêtres à la vie pastorale de notre paroisse : par l’accueil des fidèles et des visiteurs dans l’église. L’accueil des plus petits, des enfants, les attentions réciproques à la sortie des messes, la compassion pour les malades et les personnes en deuil ou éprouvées. Mais aussi les messes des Nations qui réunissaient les quatre Communautés linguistiques en janvier. Les pèlerinages en Terre Sainte et récemment à Notre-Dame de Paris. Les sorties paroissiales en octobre, les conférences des Midis de Chaillot chaque premier vendredi du mois, qui ont vu défiler de nombreux et passionnants témoins de leur vie de foi. La création récente d’une activité dédiée aux jeunes pro chaque jeudi matin. Enfin dernièrement la veillée auprès des reliques de Carlo Acutis.

Quelques beaux souvenirs culturels me viennent aussi en mémoire. La restauration du tympan de la façade qui a illuminé l’église. Je vois très régulièrement des passants s’arrêter et lever les yeux pour contempler ce chef-d’œuvre d’Henri Bouchard à la gloire de saint Pierre notre patron. Comment ici, ne pas rappeler aussi la soirée exceptionnelle à l’occasion du centenaire des obsèques dans notre église de Marcel Proust ?

Mille visages, mille sourires, mille larmes ont émaillé l’espace de mon ministère à Saint-Pierre. Je reçois ces derniers temps de nombreux témoignages de gratitude de votre part dont je vous suis infiniment reconnaissant.

Je ne serais pas complet si je ne me mettais, au terme de cet éditorial, devant Dieu et donc devant vous, pour Lui demander : « Seigneur Jésus, ai-je été suffisamment attentif aux fidèles dont tu m’as confié la charge ? » Qu’Il me soit, avec vous, magnanime.

Je vous bénis vous et vos familles, vos proches, vos amis et vous dis l’assurance de ma prière en me confiant à la votre.

Père Jacques Ollier

 

Un commentaire

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.