La venue de l’Esprit Saint au jour de notre baptême et de notre confirmation n’est pas un don fugace et occasionnel en vue d’une action ponctuelle. Elle imprime une marque irrévocable, signe et gage d’une présence de tous les instants. Comme nous le chantons dans le Veni, Sancte Spiritus, en ce dimanche de la Pentecôte, il est « l’hôte très doux de nos âmes » que « l’Église salue sans cesse au seuil de l’intériorité de tout homme » (Encyclique sur l’Esprit-Saint qui est ‘Seigneur et qui donne la vie’ de Jean Paul II, § 67).
Comme Job, nous devons nous rappeler :
C’est le souffle de Dieu qui m’a fait, l’inspiration du Puissant qui me fait vivre
(livre de Job 33, 4).
L’homme sera vraiment libre lorsqu’il se laissera entièrement saisir par le souffle de Dieu. L’histoire du christianisme dans ce qu’il a de plus sublime se résume à cela : des hommes, des femmes, des enfants, des vieillards saisis par la puissance de l’Esprit-Saint.
Alors disons :
‘Ô Seigneur et Vie de mon âme, Esprit-Saint, toi dont l’amour remplit la terre, accorde-moi de t’aimer en retour.
Établis-moi dans la liberté des enfants de Dieu, pour que je puisse librement t’aimer et te connaître à chaque instant de ma vie.
Inonde mon cœur de ta lumière pour que mes yeux soient illuminés et que je puisse comprendre comment tu me connais.
Je veux vivre de toi.
Je veux vivre avec toi.
Je veux vivre en toi.
Viens, Esprit de sainteté.
Viens me visiter.
Viens !
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