Rappelons « avant tout que le protagoniste du pardon des péchés est l’Esprit Saint.
L’Esprit Saint nous apporte le pardon de Dieu « en passant à travers » les plaies de Jésus. Ces plaies qu’Il a voulu conserver. Jésus, transfiguré dans son corps, est désormais l’homme nouveau, qui offre les dons de Pâques fruit de sa mort et de sa résurrection. en ce moment également, Lui qui est au Ciel, fait voir au Père les plaies avec lesquelles il nous a rachetés. En vertu de ces plaies, nos péchés sont pardonnés : ainsi, Jésus a donné sa vie pour notre paix, pour notre joie, pour le don de la grâce dans notre âme, pour le pardon de nos péchés.
Jésus donne (aussi) aux apôtres le pouvoir de pardonner les péchés. L’Église est dépositaire du pouvoir des clés, d’ouvrir ou de fermer au pardon. Dieu pardonne chaque homme dans sa miséricorde souveraine, mais Lui-même a voulu que ceux qui appartiennent au Christ et à l’Église, reçoivent le pardon à travers les ministres de la communauté. À travers le ministère apostolique, je suis touché par la miséricorde de Dieu, mes fautes me sont pardonnées, et la joie m’est donnée.
Le pardon de Dieu qui nous est donné dans l’Église, nous est transmis par l’intermédiaire du ministère de notre frère, le prêtre ; lui aussi un homme, qui comme nous a besoin de miséricorde, il devient vraiment instrument de miséricorde, en nous donnant l’amour sans limite de Dieu le Père. Les prêtres aussi doivent se confesser, même les évêques : nous sommes tous pécheurs. Le Pape aussi se confesse tous les quinze jours, parce que le Pape aussi est un pécheur. Et le confesseur entend les choses que je lui dis, me conseille et me pardonne, parce que tous nous avons besoin de ce pardon. Parfois, il arrive d’entendre quelqu’un qui soutient se confesser directement auprès de Dieu… Oui, comme je le disais tout à l’heure, Dieu t’écoute toujours, mais dans le sacrement de la Réconciliation il envoie un frère t’apporter le pardon, l’assurance du pardon, au nom de l’Église.
Le service que prête le prêtre comme ministre, de la part de Dieu, pour pardonner les péchés est très délicat et exige que son cœur soit en paix, que le prêtre ait le cœur en paix.
Les fidèles pénitents ont le droit, tous les fidèles ont le droit de trouver chez les prêtres des serviteurs du pardon de Dieu.
Chers frères, à travers le ministère du prêtre, il nous serre dans une nouvelle étreinte qui nous régénère et nous permet de nous relever et reprendre à nouveau le chemin. Parce que cela est notre vie : nous relever sans cesse et reprendre le chemin. »
Pape François, audience générale, mercredi 20 novembre 2013.
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