La signification fondamentale de la naissance de Jésus Christ atteint aujourd’hui son sommet. Hier, Dieu s’est acquis un premier-né dans la personne d’un peuple, les enfants de Jacob, le patriarche. Mais aujourd’hui, toutes les nations sont appelées à devenir les enfants de Dieu, comme Il l’avait promis. C’est le sens de la convergence des mages vers Jérusalem et Bethléem.
Guidés par une étoile, les Mages arrivent à Jérusalem. Ce sont des païens religieux, des sages, des savants, adeptes des traditions de sagesse, par lesquelles l’humanité entière cherche ardemment le Créateur inconnu et le Seigneur de toutes choses. « Nous avons vu apparaître son étoile et nous sommes venus l’adorer ». Mais, à la dernière étape de leur voyage, et pour parvenir à la conclusion certaine de leurs recherches, ils ressentent le besoin de recourir aux Ecritures hébraïques, dans lesquelles ils découvrent l’identification prophétique de Bethléem avec le lieu de la naissance du Christ. Les Mages représentent le désir de Dieu de la part de toute l’humanité. Ce désir trouve sa satisfaction entière à Bethléem devant « l’enfant Jésus avec Marie, sa Mère ».
En venant comme les Mages aujourd’hui jusqu’à la crèche, vous faites un pas supplémentaire. Un pas jusqu’à l’autel de Dieu. Par la communion, éclairés par la lumière de Dieu, guidés par les Saintes Ecritures, vous avancez jusqu’à l’autel pour y reconnaître et professer le Christ, promesse de Dieu à toute l’humanité. Le plus beau des dons de Dieu. Plus beau que la sagesse, meilleur que la loi, plus grand que la Bible même. Il est en vous, plus intérieur à vous que vous ne l’êtes à vous-mêmes. Et vous l’adorez en le recevant, lui qui se mêle à vous comme nourriture spirituelle. Il se fait votre pour que vous deveniez sien. Admirable échange qui nous fait adorer.
Et puis, comme les Mages, après avoir adoré l’Enfant-Dieu, vous rentrerez chez vous en suivant un autre chemin. Nécessairement.
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