« Toutefois, dans le Seigneur, ni l’homme n’est sans la femme, ni la femme sans l’homme. » 1ère Épître aux Corinthiens, chapitre 11, v. 11

La première page de la Bible présente les signes indubitables d’humanité. On ne se lasse pas de lire ces premières pages. Jugez plutôt !

  1. Premier signe d’humanité: l’égalité entre l’homme et la femme.

Ce texte date du Vème siècle avant Jésus Christ !

« Et Dieu dit : Faisons l’humanité à notre image et comme notre ressemblance. Et Dieu créa l’humanité à son image, à l’image de Dieu il la créa, mâle et femelle, il les créa. » Genèse 1, 26.

N’est-il pas remarquable, que, sans doute contre la majorité des préjugés socio-culturels à l’époque, la Bible ose affirmer l’égalité entre l’homme et la femme ? Cette égalité qui est fondatrice de l’égalité entre tous les humains, quels que soient leur état, leur origine ou leur âge ! Qui dit que la Bible est dépassée ?

  1. Deuxième signe d’humanité: la fécondité.

C’est la fécondité de l’alliance entre l’homme et la femme qui est le second signe de l’humanité.

Je reçois des jeunes couples qui, préparant leur mariage, s’interrogent sur leur fécondité à venir. Fécondité désirée, mais parfois contrariée. Je les invite alors à porter un regard positif sur le don de la vie comme signe d’humanité et de responsabilité aussi. Bientôt vous direz : « Ce petit que nous portons dans nos bras au retour de la maternité est le signe que notre amour est vivant, porte et donne la vie. Cet amour nous ressemble et nous engage ! »

  1. Troisième signe d’humanité : L’unité.

L’humanité n’est vraiment elle-même que lorsque l’indistinction sexuelle cesse.

Le paradoxe de l’unité humaine voulue par Dieu, est qu’elle naisse de la pluralité des sexes. Deux font un. Ce n’est pas une unité de fait, mais une unité qui naît de l’alliance de l’homme et de la femme. La différence sexuelle est le signe de l’unité de Dieu. Et c’est bien là l’enjeu le plus décisif de l’affirmation biblique. Deux ne font qu’un par la différence des sexes ! Correspondre à notre humanité revient donc à cultiver la différence sexuelle, source d’unité et de fécondité.

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