Cana, un évangile bien connu. Trop ?
On le lit du bout des cils. Jésus et sa mère participent à des noces.
Le vin se fait rare.
Marie intercède et Jésus s’exécute, non sans quelques réticences d’ailleurs.
Quel sens donner à tout cela ? Et quelle importance dans vos existences ?
Le vin célèbre l’alliance. Il est le signe d’une ivresse d’amour. Celle des époux d’abord. Le signe aussi de la joie, celle des époux encore et celle des invités. Quelle triste noce celle qui est célébrée sans amour et sans joie !
Le vin n’est que le signe. Le signe des noces. Le signe de notre Alliance avec Dieu. Mais lorsque ce signe vient à manquer, il peut être temps de s’interroger sur l’absence aussi de ce qu’il signale. L’amour, la joie.
Où en êtes-vous de votre amour ?
De votre joie ?
De votre joie d’aimer ?
De votre amour de la joie ?
Et si vous avez perdu cette joie où la retrouverez-vous ? Qui vous la redonnera ?
Tournez-vous vers la Vierge qui a exulté de joie sous la motion de l’Esprit. Demandez-lui d’intercéder auprès de son Fils pour qu’Il remplisse les jarres de votre joie. D’un vin de joie. D’un vin meilleur que celui que vous avez connu hier.
La joie qui vient de votre attachement à Jésus. De votre regard sur Jésus. De votre écoute.
Mais cela ne suffit pas.
La joie parfaite, c’est la joie du témoignage.
Dire Jésus rend heureux.
Celui-là seul ou celle-là qui n’a jamais parlé de Lui ne connaît pas cette joie.
Essayez !
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