La messe : pour faire l’unité de nos vies

Dans chaque nation, dans chaque communauté de vie, chaque communauté professionnelle, l’unité est un bien indispensable et porteur d’avenir. Car il n’est guère de futur envisageable, s’il ne trouve un fondement dans l’accord des membres d’un corps.

La famille est sans doute le lieu où se vérifie le plus manifestement le bien de l’unité.

Il existe cependant, nous le savons, des forces disruptives qui exercent d’autant plus leurs effets qu’elles ne paraissent pas.

Mais il y a aussi des forces de convergence et de concorde.

Les enfants figurent parmi ces énergies de consolidation.

En nous aussi, subsistent toujours des virtualités puissantes d’unité.

Car nous sommes, en dépit de tout ce qui paraît et des discours de rupture, un. Nous rassembler, rassembler les virtualités qui sont en nous depuis le commencement est le principal enjeu de notre existence. Dieu nous demande seulement d’aller chercher en nous, les choses qui y sont depuis le « commencement », d’aller ramasser notre être dans ses virtualités originelles. En faisant ressortir le meilleur en nous, nous préparons un avenir.

La Bible dans son langage puissant, dit que l’homme, en se laissant ainsi rassembler, inscrit en lui un nom, et bâtit en lui une demeure (Prophète Isaïe, chapitre 56).

Un nom et une demeure, c’est-à-dire un avenir.

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