Miséricordieux comme le Père

« Je ne sais de quel esprit vous êtes, rétorque Jésus à Jacques et Jean. Le Fils de l’homme n’est pas venu détruire, mais sauver la vie des hommes ».

C’est en présentant la joue à celui qui nous frappe que nous gagnons les autres, en rendant le bien pour le mal, en priant pour celui qui nous persécute, en lui donnant ce qu’il exige, en souffrant pour le faible, en protégeant la veuve et l’orphelin. Par la défense du pauvre, le courage, la fermeté, la constance, le désintéressement, la droiture, la mesure, la noblesse, la bonté, le renoncement à soi, le don de soi, la patience dans la maladie, la persévérance dans le bien.

C’est ainsi que surgit principalement le royaume des cieux. Alors, et alors seulement, en dépit des membres indignes qui l’encombrent, il peut se maintenir. Et alors aussi s’accomplit le paradoxe d’une Eglise qui est sainte, bien qu’elle ne contienne ni vase d’or ni vase d’argent, mais seulement des vases de bois ou d’argile, certains destinés à un usage honorable, d’autres pas.

(J.-H. NEWMAN, Sermons on subjects of the day 17, texte original dans Glenstal Bible Missal, Turbout-Glasgow, Brepols-Collins, 1983, p. 1232).

 

 

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