Aux mages est apparue une étoile dans le ciel de leur nuit, et les voilà qui se mettent en route vers une destination inconnue. Armés de patience et chargés de présents, ils vont à l’aventure, poussés par la recherche d’un roi annoncé par les constellations.
Nous ne savons pas avec précision qui sont-ils ces hommes mystérieux que Matthieu appelle des « mages venus d’orient ». Au 5e siècle, Origène et St Léon le Grand fixent leur nombre à trois à cause des trois présents mentionnés (l’or, l’encens et la myrrhe). Au 7e siècle, un texte araméen leur donne un nom (Melchior, Balthazar et Gaspard). Enfin au 15e siècle, on leur attribue des races différentes : Melchior serait blanc, Gaspard jaune et Balthazar noir, symbolisant ainsi l’ensemble de l’humanité.
Ce qui est le plus important, c’est leur démarche de foi, cette spontanéité et aussi cette ingénuité qui les pousse à se mettre en route pour un but précis. Ces mages venus d’Orient donc pour adorer le roi du monde sont au centre de l’évangile de cette solennité : l’épiphanie qui est la manifestation du Seigneur à tous les hommes, une extension universelle du Règne de Dieu, le Créateur de l’univers. Ainsi se traduit l’amour de Dieu, venu pour que tous les hommes, sans exception, aient la vie, et qu’ils l’aient en abondance.
Cette fête, comme nous le rappelle le prophète Isaïe, nous invite aussi tous à nous mettre debout, nous mettre en route et à resplendir de la lumière du Seigneur, car sa gloire s’est levée sur nous.
Vous êtes la lumière du monde…Que votre lumière brille aux yeux des hommes, pour qu’en voyant vos bonnes actions ils rendent gloire à votre Père qui est aux cieux
(Mt 5, 14.16).
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