Vivre ou mourir, faut-il choisir ?

La liturgie de ce dimanche nous présente un dilemme de l’apôtre saint Paul :

rester dans le monde à superviser la montée en puissance de l’Eglise des Philippiens ?

Fondation quasi miraculeuse, qui procure tant de satisfaction à l’infatigable apôtre.

Ou bien entrer dans la béatitude éternelle promise aux bons ouvriers qui servent fidèlement le Seigneur ?

 

Penser que l’apôtre soit pris par quelques idées morbides, serait sans doute faire fausse route.

En effet, après le succès apostolique de l’Eglise des Philippiens, témoins en est sa lettre en forme d’action de grâce envers ses paroissiens, saint Paul se pose légitimement la question de son repos éternel.

 

Nous devrions imiter cette manière de penser de l’apôtre des Gentils.

La théologie catholique, avec Gabriel Marcel, nous présente sous deux situations : ’’l’homo viator’’, l’homme en pèlerinage sur cette terre, tendu comme la flèche vers sa cible; et l’homo comprehensor, celui qui est arrivé et possède celui qu’il a tant désiré, Notre Seigneur.

 

C’est entre ces deux situations que Saint Paul hésite! C’est très bon signe que d’être ainsi, en tension entre le pèlerinage et l’arrivée du pèlerinage.

 

La seule réponse à ce dilemme, c’est l’adoration, point de conjonction parfait entre le viator et le comprehensor !

 

Père Olivier Horovitz

 

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