A quelques jours de la fête de Noël, la liturgie de la parole tourne nos regards vers Marie, l’humble jeune fille de Nazareth, en qui l’attente du Messie atteint son sommet.
Au roi Acaz qui doutait de la fidélité de Dieu, le prophète Isaïe avait annoncé le « signe » mystérieux de la naissance d’un enfant, né d’une fille d’Israël, et dont le nom « Dieu-avec-nous », manifesterait avec éclat que c’est bien le Seigneur qui conduit l’histoire selon son dessein. Le rapprochement est saisissant entre cet oracle assez énigmatique et « l’origine de Jésus-Christ », né de Marie « enceinte par l’action de l’Esprit Saint ». L’évangéliste, ainsi que la tradition chrétienne voient dans cette intervention du Très-Haut la réalisation merveilleuse de l’antique promesse.
Marie occupe la première place parmi ces humbles et ces pauvres du Seigneur qui espèrent et reçoivent le salut de lui avec confiance. Avec elle, la fille de Sion par excellence, après la longue attente de la promesse, s’accomplissent les temps et s’instaure l’économie nouvelle, lorsque le Fils de Dieu, par elle, prit la nature humaine pour libérer l’homme du péché par les mystères de sa chair.
Tous, nous sommes également concernés par cette naissance. Ne soyons pas de simples spectateurs des merveilles de Dieu, mais des protagonistes de ses desseins comme Marie qui a su se rendre disponible à la réalisation de cette promesse de la naissance du sauveur. Par nous, Dieu veut passer pour s’incarner dans le monde. Il est à la recherche de cœurs qui aiment et qui accueillent.
« Celui qui n’a pas Noël dans le cœur ne le trouvera jamais au pied d’un arbre » Roy Lemon SMITH.
C’est surtout dans nos cœurs que le Christ aujourd’hui veut renaître et se donner au monde, alors osons lui ouvrir la porte de nos cœurs.
Viens Emmanuel, viens, viens parmi nous
Viens Emmanuel, viens, viens nous sauver !
Bonne marche vers Noël.
Père Aubin Amegnikou
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