« Alléluia ! Chantez, amis, la louange du Seigneur !
Louez le Seigneur par toute votre vie.
Chantez des hymnes pour Dieu tant que vous vivez.
Ne comptez pas sur les puissants, des humains qui ne peuvent sauver !
Leur souffle s’en va : ils retournent à la terre ; et ce jour-là, périssent leurs projets.
Heureux qui s’appuie sur le Dieu de Jacob, qui met son espoir dans le Seigneur son Dieu,
lui qui a fait le ciel et la terre et la mer et tout ce qu’ils renferment ! »
Tel est le début du Psaume 147ème que nous chantons ce jour à la messe en réponse à la première lecture d’Isaïe qui célèbre la joie de toute la terre qui se couvre de fleurs des champs, qui exulte et crie de joie.
Parce que son créateur vient à elle.
« Comment m’est-il donnée, se dit la terre, que mon créateur vienne jusqu’à moi ? »
Car le Créateur vient à la rencontre de sa création. Le poète rencontre son œuvre. Et de là naît sa joie.
Notre joie tient à notre rencontre avec Dieu.
Mais comment le rencontrerais-je, Celui-qui est au-delà de tout, innommable et innombrable en sa grandeur ?
Impossible aux hommes.
Mais non à Dieu.
Car c’est lui qui prend l’initiative.
Toute notre vie chrétienne est inscrite dans cette permission faite à Dieu (qui ne veut pas s’en passer bien qu’il puisse s’en dispenser) de lui laisser l’initiative.
Allez ! Pour une fois. ! Une autre fois peut-être, disons-lui simplement : « viens à l’intime de moi, toi mon Créateur ».
De là naîtra la joie de la rencontre. Car trouver la Beauté transporte de joie.
P. Ollier
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