Revenir au centre, revenir à l’essentiel. Sauver son âme, c’est-à-dire faire une rencontre en vérité, avec Dieu, qui est là au creux de notre cœur, au creux du rocher, qui nous parle et nous regarde.
Nous allons avoir du temps, puisque nous allons être confiné. Je vous invite à profiter de ce temps en lisant la vie des saints. Ainsi, nous nous rapprocherons d’eux et nous communierons à leur propre sainteté, c’est-à-dire à la sainteté de Dieu.
Il y a des formules évangéliques que nous n’entendons plus à force de les avoir écoutées. Alors prenons quelques libertés de revenir sur certaines d’entre elles !
Seigneur, apprenez moi la place que Vous voulez que je tienne dans l’édification de la cité du pardon et de la paix que Vous avez inaugurée en Vous-même, pour vos Apôtres dans l’Église que Vous continuez sans fin en Vos amis et parmi ceux-là, à une place de choix, Saint François d’Assise qui a voulu que ses frères, ses petits frères adoptent comme devise « Pace e Bene », « La paix et tout ce qui est bon ».
« Les prostituées, les publicains, c’est-à-dire les pécheurs publics qui étaient tenus au ban de la société religieuse, vous précèdent dans le royaume des cieux » Alors comment comprendre cette Parole de Jésus ?
Frères et sœurs, priez Dieu qu’Il me soit une bouche, pour que je puisse vous parler et qu’Il vous soit aussi des oreilles pour que vous puissiez entendre et progresser, pas après pas, chaque dimanche, dans la voie chrétienne.
…une parabole, ce n’est pas un apologue, ce n’est pas une petite histoire qui viendrait pour illustrer une morale. Dans une parabole, il y a souvent un aspect énigmatique auquel on ne prête pas habituellement attention mais qui est décisif dans l’interprétation à lui donner.
Ici Jésus parle en langage symbolique. Il utilise des paraboles. En hébreu, on appelle cela un maschal, une énigme. C’est en résolvant l’énigme que l’on comprend.